mercredi 31 octobre 2012

Ile de Taquile


L'île de Taquile se trouve, sur le lac Titicaca, à plus de 3 heures en bateau de Puno et à 1 heure de l'île d'AmantaniC'est une île vallonnée à 45 kilomètres à l’est de Puno. Elle servit de prison durant la colonisation espagnole, au XXe siècle. En 1970, l’île devint la propriété des personnes qui y vivaient jusque là. Taquile compte environ 2 200 habitants et a une superficie de 5,72 km². Taquile est plus petite qu'Amantani mais aussi un peu plus sèche.

En parcourant ses chemins de pierre et ses terrasses, on peut croiser des hommes entrain de tricoter et des femmes rouet en main. Les hommes portent des bonnets différents selon leur âge et leur statut marital (célibataire, concubinage, marié). Les îliens parlent quechua et gèrent eux-mêmes leur industrie touristique.

Taquile ne possède aucun hôtel mais il est possible d'être accueilli chez les habitants, cependant la plupart des circuit proposent l'hébergement sur l'île d'AmantaniIci aussi, les mates (infusions) de muña (une herbe locale) terminent les repas.

Muña
Informations pratiques
Il est possible de rejoindre l'île de Taquile en achetant un ticket pour l'aller-retour en bateau depuis Puno ainsi que le droit d'entrée.
Aussi, des agences de voyage de Puno (comme Salidas Travel) proposent la visite des îles de Los Uros, Amantani et Taquile pour 80 soles / 25 €. Les visites se font sur deux jours, le guide est bilingue (espagnol/anglais), les repas sont compris et ce sont des familles de l'île d'Amantani qui hébergent les touristes.

Ile d'Amantani

L'île d’Amantani se trouve, sur le lac Titicaca, à plus de 3 heures en bateau de Puno. Elle a une superficie de 9,28 km², et une population d'environ 4 000 habitants divisés en 10 communautés. Ses ruines témoignent de son passé de prison à l'époque des inca, avant que les conquistadors ne l'envahissent et ne massacrent ses habitants.

Contrairement à Los Uros qui est plus commercial, Amantani est une vraie aventure humaine où les habitants accueillent les touristes chez eux. Pour protéger leur île du tourisme de masse et obtenir un revenu supplémentaire, beaucoup de famille travaille dans le tourisme et hébergent les touristes (il n'y a aucun hôtel). Les habitants d'Amantani paraissent un peu plus timides que la plupart des péruviens mais ils sont très chaleureux. L'ensemble des habitants de l'île parlent quechuamais plus de la moitié parle également espagnol.

Il n'y a pas énormément de choses à visiter mais c'est une jolie île propice aux promenades. Aux deux sommets de l'île, il y a deux sanctuaires, "Pachamama" et "Pachatata". Jusqu'à ses sommets, il y a des milliers de petits terrains séparés par des petits murés. Chaque famille en possède plusieurs et cultivent la papa (pomme de terre), le maïs, le blé, la quinoa, ... Les cultures permettent simplement aux familles de se nourrir et de nourrir les touristes.

Les repas sont principalement composés de soupe de quinoa, de pommes de terre et les mates (infusions) de muña (une herbe locale) terminent les repas.
La famille d'accueil
La chambre
Sanctuaire de Pachatata


Informations pratiques
Il est possible de rejoindre l'île d'Amantani en achetant un ticket pour l'aller-retour en bateau depuis Puno ainsi que le droit d'entrée (5 soles / 1,50 €).
Aussi, des agences de voyage de Puno (comme Salidas Travel) proposent la visite des îles de Los Uros, Amantani et Taquile pour 80 soles / 25 €. Les visites se font sur deux jours, le guide est bilingue (espagnol/anglais), les repas sont compris et ce sont des familles de l'île d'Amantani qui hébergent les touristes.

mardi 30 octobre 2012

Iles flottantes de los Uros

A 30 minutes en bateau de la ville Puno, au milieu du lac Titicaca, las Islas de los Uros sont un haut lieu touristique. Ce sont des îles flottantes fabriquées en totora (roseau), elles doivent leur nom aux Uros, un peuple originaire de Bolivie qui auraient résisté à l'invasion des Incas en adoptant un mode de vie très particulier.
Depuis Puno, il est possible de voir de très nombreux toits jaunes au loin sur le lac. J'ai d'abord pensé que c'était une ville de l'autre côté du lac et en m'approchant, j'ai compris que c'était l'archipel. Les îles sont très nombreuses et très étendues. Malgré l'impression d'être sur un bateau et de s'enfoncer un peu dans le sol, les îles sont très solides et les roseaux sont régulièrement remplacés. Il est possible de se déplacer d'île en île grâce à des bateaux. Il y a de nombreuses petites "boutiques" tenues par les habitants des îles, des petits restaurants, une mairie, des écoles, ... C'est réellement une ville sur l'eau.

Les petits restaurants servent principalement de la sopa de carachi (une soupe avec de petits poissons entiers) et 
de la trucha (truite).

La totora se mange aussi
Sopa de carachi
Bâteau en totora

 

Informations pratiques
Je suis allé deux fois à Los Uros en une semaine.
La première fois, en achetant un ticket pour l'aller-retour en bateau (10 soles / 3 €) depuis Puno ainsi que le ticket pour entrer sur les îles (2,5 soles / 0,75 €).
La seconde fois, en passant par un agence de voyage de Puno (Salidas Travel) qui proposait la visite des îles de Los Uros, Amantani et Taquile pour 80 soles / 25 €. Les visites se font sur deux jours, le guide est bilingue (espagnol/anglais), les repas sont compris et ce sont des familles de l'île d'Amantani qui hébergent les touristes.
Il est également possible de se déplacer d'île en île grâce aux bateaux en totora (le taxi local) pour 10 soles par voyage.

mardi 23 octobre 2012

Parada de la Universidad

Le vendredi 19 octobre était la Parada de la Universidad à Juliaca, c'était vraiment bien et j'ai pris énormément de photos. C'était un grand spectacle avec plus de 15 000 étudiants et professeurs de la Universidad Andina Néstor Cáceres Velasquez (UANCV). Chaque année, toute la ville fête l'anniversaire de sa plus grande université.











Ma première semaine : Lima et Juliaca

Jour du départ pour le Pérou: Jeudi 11 Octobre 2012
Jour de retour: Non prévu


Le voyage en avion s'est bien passé. Cependant, comme j'ai la phobie de l'avion, j'étais un peu stressé avant de le prendre car c'est un trajet de plus de 12h sans escale. J'étais plutôt bien pendant tout le trajet et j'ai même réussi à regarder 3 films dont 1 en espagnol (mais je n'ai pas compris grand chose...).

Arrivé à Lima (avec 1h de retard, je n'ai pas compris pourquoi), j'ai retrouvé assez facilement mon amie péruvienne qui va m'héberger. Nous avons ensuite traversé la ville en voiture et j'ai pu constater que ce qu'on m'avait raconté concernant la conduite des péruviens était exacte. C'est très "offensif", c'est celui qui a le moins peur qui passe! Arrivé dans le quartier de San Luis, j'ai rencontré le reste de la famille, ils sont tous vraiment super gentils, simples, curieux, discutent facilement et prennent le temps qu'il faut pour que je les comprenne (tous disent que je parle bien et qu'ils me comprennent :) C'est rassurant!), ... Je me suis tout de suite senti comme un membre de la famille et tous essaient de me faire découvrir plein de choses.
Pendant mes premiers jours à Lima, j'ai surtout découvert la nourriture, et franchement, c'est très bon et varié! J'ai testé: pastels de papa (qui ressemble un peu à notre gratin dauphinois), l'inca kola (le soda national), le pisco (l'alcool national, qui, mélangé avec du Sprite, m'a permis de bien dormir), le KFC (qui n'a absolument rien à voir avec le KFC français), la chicha morada (une boisson assez surprenante à base de maïs violet), le lomo saltado, ... Nous sommes aussi allé à Miraflores, le quartier riche de Lima, pour voir l'océan Pacifique et pour manger des anticuchos (des brochettes de coeur de boeuf), du choclo et le fameux Cheviche (préparé à base de poisson cru mariné dans du jus de citron).
Les péruviens sont très fiers de leur cuisine et mon avis est important, je dois toujours dire si c'est "rico" et franchement, c'est toujours très très bon! Excepté le Aji , un piment très présent dans la cuisine péruvienne.

Le lundi 15 octobre, c'est le départ pour Juliaca, une ville qui n'est absolument pas touristique, près du lac Titicaca, à 3 824 m d'altitude. Dès que je suis sorti de l'avion, je me suis rapidement senti affaibli à cause du manque d'oxygène et l'air y est très sec. Au bout de quelques heures, j'ai senti mon coeur battre fort comme si je courrais un marathon (alors que j'étais allongé...) mais pas de mal de tête (alors que c'est l'un des principaux symptômes normalement). Mon amie et sa famille ont souhaité absolument que j'aille à l’hôpital pour prendre de l'oxygène, ils s'inquiétaient un peu.
Cependant, le lendemain, le coeur s'était calmé mais je commençais à avoir mal au ventre et à la tête, nous sommes donc allés au médecin... Je faisais une intoxication alimentaire qui m'a cassé pendant au moins 4 jours. Impossible de manger, je me sentais très affaibli. Peut-être le Cheviche? Il faut dire qu'en quelques jours, je n'ai pas été très prudent et j'ai goûté de tout...

Juliaca est assez spéciale et très dépaysante. Les gens me regardent beaucoup, un peu comme un extra-terrestre car il y a très peu d'européens ici et je suis très grands pour eux (1,87 m) mais tous sont très gentils et je me sens bien. La ville est assez petite, les routes (quand elles existent) sont mauvaises, la circulation est très désordonnée et la plupart des bâtiments ne semblent pas fini.